mercredi 6 mai 2009

Okonomiyaki

À force d'entendre "manger japonais" comme synonyme de "manger des sushis", ça m'a donné envie de faire comprendre à mes amies par l'expérience que les japonais ont une gamme beaucoup plus variée que le pauvre sashimi qui n'a pas vu la mer depuis sa congélation et qui se fait découper à rebrousse-poil par les chinois (encore un autre amalgame, mais on sort du sujet) de la rue Monsieur le Prince (pour les parisiens).

L'okonomiyaki est une grosse galette au choux + à peu près tout ce qu'il vous plaira.
Il faut compter par personne:
- 1 oeuf
- 100 g de farine
- 100 mL d'eau salée (on peut prendre un bouillon pour parfumer)
- 2 ou 3 feuilles de choux blanc
- du poisson, du bacon, ou même des asperges ou de la tomate (variante française SELON les japonais, qui mettent des asperges dans tout ce qui est censé être français)
On mélange donc le tout (on se rend compte au passage qu'on en a trop fait parce que déjà on a invité que des filles et que, il faut le dire, l'okonomiyaki est assez calant). On commence par mettre dans la poêle la garniture désirée, puis on verse le mélange au choux, et on fait cuire à la poêle des deux côtés en retournant cette épaisse galette à l'aide d'une assiette (périlleux, à faire cachée en cuisine). Là interviennent les ingrédients typiques: une fois que la galette est cuite, il faut la caraméliser à la sauce Tonkatsu ou "bouledogue" (pas de souci, il est juste sur l'étiquette), en la repassant à la poêle.

À la fin, on sert dans l'assiette, et on arrose copieusement à nouveau de sauce bouledogue, on parsème de nori (des paillettes d'algue) et de katsuobushi! (des copeaux de bonite séchée)

Et là, c'est le côté "show" de ce plat, sous l'effet de la chaleur, ça donne ça:



Les copeaux de poisson dansent, "meuh naaaan ils sont pas vivants, je t'assure".

1 commentaire:

  1. Je t'invite à venir faire cette recette chez nous, ça me semble très intéressant

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